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Généralités

Introduction :

Les râpes… outils méconnus, galvaudés, ignorés, souvent confondus avec leurs cousines : les limes. Leur nom lui-même est un peu péjoratif. Dites « râpe » on vous répondra : « à fromage » ! Dans le langage commun, signifie souvent « qui gratte », « qui accroche ». Si vous embrassez quelqu'un mal rasé, vous direz de lui qu’il râpe ! Bref, on est loin de ce qu’est réellement cet outil.

Description, définition :

La râpe est un outil en acier, généralement long et effilé vers la pointe, recouvert d’une multitude de dents, appelées « grains de piqûre » ou « dents ». On trouve à son autre extrémité une soie permettant le montage d’un manche. L’ensemble de ces grains de piqûre s’appelle « piqûre ».

 

Il existe de nombreuses dimensions et densités de grains. Les grains de piqûre sont réalisés à l’aide d’un marteau spécial venant frapper une sorte de burin ou poinçon spécifique appelé « grain d’orge ». Ce procédé permet de « relever » une dent pointue, acérée, tranchante. Les sections de ces outils sont variées et généralement rectangulaires, rondes, mirondes, carrées…

 

Ces outils sont spécialisés dans le travail des matières moyennement dures et à la structure relativement peu fine : bois, os, corne, marbre… Elles sont utilisées dans de nombreux métiers du bois : menuisiers, ébénistes, sculpteurs (bois et marbre), formiers, modeleurs…

Leur fonction essentielle est la réalisation précise de formes galbées, concaves, convexes ou gauches.

Elles sont donc des cousines proches des fameux rabots… et des cousines un peu plus éloignées des limes réservées, elles, au travail des métaux.

Un peu d'histoire :

La bible (Ancien Testament, Livre XIII de Samuel, rédigé en hébreux, versets 20 et 21) révèle les premières traces de râpes environ dix siècles avant J.C. : « Pourtant ils avaient des limes pour les pieux, et pour les socs, et pour les fourches et pour affûter les aiguillons ». La lime est à prendre au double sens lime et râpe… elle affûte des pieux, à priori en bois ; déjà, ce cher Samuel faisait une confusion !

On trouve des représentations de râpes en silex, en Égypte, entre 2100 et 2800 ans avant J.C.

Au musée de Pennsylvanie (USA) est exposée une râpe, retrouvée dans le tombeau de Ramsès II au XIIIème siècles avant J.C. Elle est en cuivre avec des petits « trou » (en fait des sortes de dents) taillés avec de petits outils. Vous noterez la similitude de forme avec le côté « touche » de nos rifloirs.

Représentation de la râpe retrouvée dans le tombeau de Ramsès II et exposée au musée de Pennsylvanie (USA)

 

Au fil des temps les matériaux à travailler se sont diversifiés. Il a donc été nécessaire d’adapter les outils aux matériaux employés. C’est certainement ainsi qu’une distinction s’est faite entre la lime et la RÂPE.

Étymologie :

Ce sujet est peut-être un peu flou ! S'i des spécialistes lisent ce paragraphe, qu'ils n'hésitent pas à lancer quelques recherches et nous contacter !

On peut dire qu’en Français, l’étymologie la plus admise vient de l’anciens Français « raspe », probablement un déverbal de « rasper ». Ce verbe est certainement décliné du latin « raspare », peut-être lui-même issu du Germanique « Raspôn » qui peut signifier râfler, rassembler en raclant. La confusion en gratter et couper est donc étymologique !

 

En revanche, en Latin, il existait la « scobina », lime pour travailler le bois ou « scobina fabrilis » (aussi « scobina lignaria »). « Fabrilis » est le menuisier, « lignaria » le bois. Les Latins différenciaient bien la lime « lima » et la râpe « scobina ». Mais quand est-ce que ça a mal tourné pour les râpes en Français ?

 

Nos amis Espagnols, eux, n’ont pas perdu de vue cette différence. La râpe est bien une « escofina ».

Un peu plus sur les râpes :

André Leroy-Gruhan (Ethnologue, archéologue et historien Français, 1911-1986), à pris le soin de classer les outils en trois grands groupes :

  1. Les outils à percussion lancée (Taillants, haches, herminettes…)
  2. Les outils à percussion posée avec percuteur (Ciseaux, gouges, burins…) et donc les percuteurs (Maillets, marteaux, masses…)
  3. Les outils à percussion posée, sans percuteur (ripe, chemin de fer, rabot, couteau, scie…)

C’est bien entendu dans ce troisième groupe que prennent place nos râpes.

Mais pourquoi ces considérations ?

Un outil à main est un compromis entre puissance (musculaire) demandée ou exercée et résultat recherché (fendre, équarrir, diviser, former, polir…).

 

D'un point de vue "force" pure, on peut donc considérer que les outils du premier groupe sont ceux qui sont les plus efficaces en transformant la force musculaire en énergie cinétique, multipliée d’autant par la masse de l’outil. En revanche ils sont relativement peu précis.

 

Les outils du deuxième groupe sont les plus « intelligents ». Peu d’espèces « animales » sont capable de les utiliser. Ils combinent une grande puissance, plus facilement contrôlable, donnée par un percuteur lancé avec une précision toute relative. En effet l’outil ne peux pas effectuer une longue course. De fait les raccords entre chaque coup sont loin d’être parfait.

 

Les outils du troisième groupe et donc nos fameuses râpes (les rabots, wastringues, racloirs…) ne travaillent pas par chocs, on peut leur faire parcourir une distance relativement grande, limitée par l'amplitude des membres du corps humain ; en l'occurence, ici les bras, sauf pour ceux qui voudraient travailler avec leurs pieds. Cette caractéristique est parfaitement adaptée pour l’élaboration de formes ou surfaces où guidage importe plus que puissance. Le rabot est « guidé » par sa semelle et possède une lame unique. Il est irremplaçable pour des formes plates. Pour des formes complexes, l’usage d’un outil muni d’une seule lame est quasiment impossible. La râpe, pour ces travaux-là est indispensable. En revanche pour que ces outils soient efficaces, ils doivent offrir de grandes qualités de coupe, de tranchant. Dans le cas contraire, la force musculaire demandée pour la coupe sera énorme, générant fatigue et imprécision. Une râpe sera efficace si elle demande très peu d’énergie pour « avancer » et cette force musculaire peut davantage être mobilisée pour sa conduite et son guidage.

 

Peut-être un exemple illustrera bien tout cela : On souhaite réaliser, entièrement à la main une assise de chaise aux contours galbés ou un pied « type » cabriole. Bien entendu, en utilisant seulement des outils à main, à partir d’une pièce de bois très brute. Grobalement, on devra procéder en trois grandes étapes :

  1. La première ébauche demande l’enlèvement de beaucoup de matière et donc beaucoup de force. Evidemment notre choix sera d’utiliser haches ou herminettes (outil lancés) afin d’approcher de relativement prêt la forme définitive. Vous conviendrez que la précision sera très moyenne. Quant à l’effort, il dépendra bien entendu de la qualité d’affûtage du tranchant et de votre force. Mais même avec un tranchant imparfait, une hache donnera un résultat déjà assez correct tout en demandant un effort supérieur.
  2. Arrive le moment ou l’on doit approcher les formes ou réaliser une mortaise. On imagine bien pour la mortaise qu’utiliser un outil de type ciseau ou bédane en le lançant est assez vain ! En revanche, un outil de ce type, posé exactement où on le souhaite et en venant lui transmettre l’énergie d’un percuteur (maillet, massette…) sur son autre extrémité est une méthode assez naturelle et très efficace. Il en est de même pour la forme. Quand l’outil à percussion lancée n’est plus assez précis, là aussi, naturellement, un outil de type ciseau ou gouge (donc des outils de forme), utilisé avec un percuteur (maillet, voire paume de la main) semble la meilleure. En revanche, là aussi il y aura des raccords entre chaque « coup » et la surface réalisée sera imparfaite. La précision, elle aussi, sera toute relative. De même sur une surface complexe, disons cintrée et concave longitudinalement et convexe transversalement, là, il reste très peu d’outils efficaces et, dans ce domaine très particulier la râpe fait merveille et se retrouve irremplaçable. Encore faut qu’elle soit efficace, à savoir qu’elle offre finesse, tranchant et coupe permettant son usage avec très peu d’effort. Seule une râpe faite-main de grande qualité autorise cela. Bien entendu, la meilleure des râpes, du fait de ses très nombreuses dents ne donnera jamais l’état de surface parfait que peut laisser un rabot et sa lame unique. Mais là c’est une autre histoire dans laquelle les racloirs feront merveille.

 

La râpe doit atteindre des objectifs paradoxaux :

  1. Obtenir une surface la mieux formée possible et le plus souvent de gommer les traces laissées par les outils à percussion posée avec percuteur (ex. : gouges).
  2. Enlever un maximum de matière dans un minimum de temps sans fatigue pour l’utilisateur.

Seul un outil aux qualités de coupe exceptionnelles permet ce de répondre à ces objectifs.

 

Bref, n’oubliez jamais « Seule la râpe permet de garder la forme » … bien entendu la forme du bois et la forme physique !

Deux types de fabrication :

Voici une vidéo d’une dizaine de minutes sur la fabrication des râpes « Auriou » :

 

Il faut savoir qu’il existe deux types de production :

  • Les productions industrielles Si, vous savez, la première râpe que vous avez achetée et que vous n’avez jamais compris à quoi cet outil pouvait servir. Il demande un énorme effort pour pénétrer le bois. Il arrache le matériau sans le couper et de plus, c’est lui qui va où il veut… pas vous ! Toutefois, cet outil a quand même un énorme avantage : il ne s’use jamais puisque vous ne l’utilisez… jamais !
  • Les productions manuelles et plus particulièrement la nôtre, celle respectant les plus tous les aspects concourant à une râpe de très haute facture. Inconvénient : la râpe est un des rares outils qui ne peut pas se réaffûter. Donc oui, une râpe finit par s’user… mais il faut du temps ! Et une râpe, du fait de sa très grande efficacité, s’utile très vite pour réaliser une forme. C’est un des outils au meilleur rapport « temps d’utilisation / efficacité »

Détailler les deux productions ici serait trop long et ceux qui souhaitent en savoir plus auront dans quelques temps un petit ouvrage complet à leur disposition, sur ces points et sur les râpes en général.

De la géométrie des râpes :

La râpe à bois est un outil qui souffre d’une certaine désaffection : souvent reléguée dans le fond de la caisse à outil, elle est assimilée à une vulgaire lime destinée à travailler le bois.

Pourtant, une râpe à bois est un outil extraordinaire qui permet de profiler, mettre en forme, galber, modeler et d’adoucir les lignes de ses réalisations.

Sa conception et sa forme ne laissent rien au hasard et sont le fruit d’une fabrication manuelle et artisanale maîtrisée qui induit des disparités géométriques, disparités qui paradoxalement procurent à l’outil une qualité de coupe incomparable.

Les dents ou "grains de piqûre" :

On vous l’a dit : la râpe est un outil de coupe. Mais des dents bien formées ne font pas tout. Il faut qu’elles soient bien réparties sur toute la surface de la râpe. Régulièrement, pas trop près les unes des autres pour ne pas se déformer lors du « piquage » et pas trop espacées pour obtenir un bon rendement et un bon état de surface. La hauteur de chaque dent est primordiale. Il faut aussi qu’elles soient bien orientées. La râpe ne s’utilise pas en la poussant selon son axe longitudinal. Cette orientation permettra d’améliorer la coupe et le rendement de vos râpes que vous maintenez légèrement biaisées vers la gauche, entre main droite (sur le manche) et main gauche (sur la pointe) et en poussant vers l’avant.

Anatomie d'une râpe :

Anatomie d’une râpe :

Une râpe à bois est fabriquée à partir d’une ébauche en acier présentant une soie et sur laquelle un manche est monté.

Les ébauches les plus courantes sont de profil transversal :

  • rectangulaire pour les râpes plates
  • circulaire pour les râpes queues de rat
  • demi-rond (une face est plane et l’autre est bombée) pour les râpes de chaisier

 

En revanche le profil longitudinal est assez particulier. En effet, pour faire simple : une râpe plate… ne l’est pas. De même, la face plate d’une râpe de type fauteuil (ou effilée ou mironde), n’est pas plate non plus ! La forme des râpes n’est pas laissée au hasard et il s’agit en réalité d’une forme très aboutie qui tire son origine de la mécanique et de la dynamique de la passe. La passe doit permettre au bois d’être coupé par l’ensemble de la surface de l’outil.  Outre le fait de répartir l’usure sur l’ensemble des dents, cette notion a une importance particulière qui va gouverner la géométrie de l’outil. De manière très schématique, la facilité avec laquelle de l’outil progresse sur la surface de la matière va dépendre de la pression que l’outil exerce sur le bois et donc dépend directement de la pression que l’on exerce sur l’outil.  Plus la pression est faible, plus facile sera sa progression et meilleur sera son guidage. La passe réalisée avec une râpe à bois diffère de la passe réalisée avec un outil de coupe classique (rabot par exemple) : lorsque l’outil est mis en contact avec le bois, les piqûres s’enfoncent même imperceptiblement au sein de la matière, sous le poids propre de l’outil mais également sous la pression même involontaire de l’utilisateur.  Dans les faits, cela pose un problème : L’initiation de la passe demande un effort accru pour venir contrer cet « ancrage » et libérer les dents en coupant les fibres du bois dans lesquelles elles sont emprisonnées.  Une fois la passe initiée, l’effort à imprimer à l’outil pour le faire progresser, peut-être diminué. Or, vous le savez, rien n’est plus difficile à contrôler qu’un effort. L’idéal est que l’effort a exercer pour initier la coupe soit le même que lorsque la râpe est lancée. Ainsi on l’attention peut être portée en totalité au guidage plutôt qu’à contrôler l’effort.

 

De manière très intuitive, l’effort à déployer pour faire progresser l’outil sera d’autant plus grand que le nombre de pointes en contact avec la matière sera important.

 

On comprend également qu’il existe un couplage entre pression à exercer sur l’outil et effort à exercer pour faire progresser l’outil sur la surface de la matière : plus la pression sur l’outil est importante, plus l’effort à imprimer à l’outil pour le faire progresser devra être important.

Pour pouvoir comprendre les raisons qui gouvernent la forme d’une râpe, il est nécessaire de se pencher en premier lieu sur la forme des râpes plates.  Si la section de la râpe est rectangulaire et sa largeur constante sur l’ensemble de la longueur de l’outil, ses flancs sont effilés en progressant en direction de son extrémité.

 

Forme de la râpe plate :

Cette forme est d’autant plus contre-intuitive qu’elle s’écarte de la forme des râpes industrielles : ces dernières, pour des raisons de simplification du processus d’industrialisation, ont pris la forme d’un parallélépipède rectangle parfait.  Si géométriquement et économiquement, les objectifs sont atteints, à l’utilisation, la mise en œuvre d’un tel outil est très complexe et demande un tour de main particulièrement fin.

La forme de l’outil implique qu’un grand nombre de dents se trouve simultanément en contact avec la matière.  L’outil demande donc un effort considérable pour initier la passe.  Cet effort à appliquer sur les râpes industrielles doit impérativement et brusquement être diminué sous peine de voir l’outil filer sous l’effet de l’inertie et de la moindre résistance de la matière quand la passe est initiée.  Le contrôle de cette forme industrielle d’outil n’est pas chose aisée.

Sur les râpes de qualité supérieure, cette diminution progressive de l’épaisseur procurant aux facess de l’outil une forme d’ogive fait qu’en début de passe, lorsque l’outil est mis en contact avec la matière, seule quelques dents touchent le bois.

L’effort à l’initiation de la passe est mécaniquement diminué et lorsque l’outil progresse, le nombre de dents de piqûre en contact avec le bois augmente progressivement.  D’un côté l’effort diminue avec la mise en mouvement de l’outil, de l’autre, la résistance augmente avec le nombre de dents en contact avec la matière.  Cette géométrie procure à la passe une fluidité incomparable.

 

Les particularités géométriques des râpes fauteuil (appelée aussi râpe de chaisier), effilée de modeleur, mironde:

La forme de la râpe plate permet d’introduire les notions fondamentales qui gouvernent la forme des râpe de profils similaires à la râpe chaisier.

En effet, la face supposée plane d’une râpe de chaisier, aussi surprenant que cela puisse paraître, ne l’est pas réellement : l’outil est fabriqué de sorte que la partie avant de l’ébauche présente un léger cintrage convexe.  Et ce cintrage, limité, en gros entre le tiers et le quart avant de l’outil, est parfaitement intentionnel. 

 

Cette caractéristique géométrique a deux raisons d’être :

  • D’une part, elle permet de limiter localement le nombre de dents en contact avec la matière, à l’endroit même où l’outil est posé en début de passe.
  • D’autre part, un outil dont la face inférieure est plongeante est proprement inexploitable : sur une surface plane ou dont la courbure est inférieure au cintre de la râpe, seules deux lignes de piqûre seront en contact avec la matière ce qui va drastiquement diminuer l’efficacité de l’outil. Mais la forme de la râpe de chaisier présente également cette particularité d’être effilée dans le plan de l’ébauche.

 

De manière très similaire, cette géométrie permet également de limiter le nombre de dents en contact avec le bois lorsque la passe est initiée puis de le faire augmenter progressivement au fur et à mesure que la passe est réalisée.  Et cette caractéristique géométrique propre aux râpes de chaisier est d’autant plus importante que ce type de râpe est conçue pour travailler des surfaces convexes, qui par nature sont des surfaces sur lesquelles seule une ligne de piqûre sera en contact avec la matière.

 

En conférant à l’outil une forme d’ogive, la largeur de la ligne de piqûre va progressivement augmenter pour atteindre la largeur, ce qui, à l’instar de la râpe plate, va procurer à la passe une fluidité incomparable.

En guise de conclusion :
BESbsw

Les râpes à bois de fabrication artisanale et manuelles et plus particulièrement nos râpes, sont des outils de qualité incomparable qui dénotent des productions industrielles rectilignes et régulières.  Et si la méthode de fabrication semble folklorique au néophyte, c’est justement ce qui confère à ces râpes toutes leurs qualités et les rends aussi prisées pour aboutir à des réalisations d’une qualité sans compromis.